Expériences de traduction ...
Blog de Michel Politis, Professeur au Département de Langues Étrangères, de Traduction et d'Interprétation de l'Université ionienne (Corfou - Grèce)

Πέμπτη 28 Απριλίου 2011

Le CNRS lance un nouveau portail pour les sciences humaines et sociales

Le CNRS lance Isidore, une nouvelle plateforme web de recherche et de diffusion pour les sciences humaines et sociales, offrant un accès unifié à plus d'un million de documents numériques. Accessible à partir du 4 avril 2011 depuis le site www.rechercheisidore.fr, il s'agit de la première plateforme de cette ampleur à utiliser les techniques du web 3.0.

Le CNRS vient de créer une nouvelle plateforme web de recherche et de diffusion pour les sciences humaines et sociales : Isidore. Avec elle, plus d'un million de documents numériques, édités et diffusés par les laboratoires de recherche, les bibliothèques universitaires ou encore les plateformes d'édition électronique en sciences humaines et sociales, sont mis à la disposition des internautes. Isidore est accessible depuis l'adresse www.rechercheisidore.fr et s'adresse aussi bien à la communauté scientifique qu'à un plus large public, qui peut par exemple suivre une question particulière au travers de blogs scientifiques.

Particulièrement innovante, Isidore est la première plateforme de cette ampleur à utiliser les méthodes et les techniques du web 3.0, la nouvelle extension du web aussi appelée web de données. Plus qu'un simple moteur de recherche, Isidore permet ainsi de rendre visibles, de diffuser et de relier entre elles les informations contenues dans les données numériques qu'il collecte sur des sources respectant les standards d'interopérabilité internationaux. Cette technologie novatrice pourrait s'appliquer à d'autres domaines. Elle suscite d'ores et déjà l'intérêt d'organismes qui gèrent de l'information numérique (collectivités territoriales, acteurs économiques, etc.).

Isidore a été conçu par le très grand équipement Adonis pour les sciences humaines et sociales du CNRS avec les conseils d'Atos Consulting. Il a été mis en œuvre par le Centre pour la communication scientifique directe du CNRS et réalisé par les sociétés Antidot, Sword et Mondeca.

Προκήρυξη Πανεπιστημίου του Λουξεμβούργου

UNIVERSITÉ DU LUXEMBOURG
Date limite: 30 mai 2011


The University of Luxembourg invites applications for the following vacancy in its Faculty of Language and Literature, Humanities, Arts and Education.
Early stage researcher (PhD student) in the field of the Ecology of Languages 

* Ref: F3-070008
* Fixed term contract 3 years, renewable 1 year, full-time (40 hours per week)
* Student and employee status

The early stage researcher/PhD student will be a member of the LCMI research unit (Language, Culture, Media, Identities). The multidisciplinary research unit aims at developing a deeper understanding of how educational institutions reflect the linguistic and cultural practices of their social environment. More specifically, the candidate will study some aspects linked to the plurilingual practices of our officially trilingual university. He/she will work under the tutelage of Professor Jean-Jacques Weber and Associate Professor Sabine Ehrhart and will complete his/her academic education with the aim of obtaining a PhD.

Activities:

Preparation of scientific publications and orientation papers in the field of institutional language policy, in cooperation with the research unit.
Contribution to teaching in close cooperation with the university team.
Organisation and management of conferences and other scientific and educational events in Luxembourg as part of his/her professional training as well as participation in national and international workshops and conferences.

Profile:

The successful candidate has a Master (or equivalent) in linguistics, education, or a related domain. He/she will develop research in one of the following areas: ecology of plurilingual spaces, institutional multilingualism, organisation of multilingualism in the workplace, integrated language learning and teaching, translanguaging strategies in communication, language acquisition and language learning in higher education and professional contexts.
The candidate should be familiar with aspects of one or more of the following frameworks: language ecology, study of languages in contact, ethnolinguistics, second language acquisition, plurilingual didactics, applied sociolinguistics (especially language awareness and empowerment). The successful candidate will also be willing and able to engage in ethnographic fieldwork (participating observation of interaction in multilingual and multicultural environments, transcription and analysis of audiovisual recordings, creation and interpretation of questionnaires).
As the candidate has to integrate into a multilingual research team, she/he will have a good or excellent command of German, French and English (written and spoken; two of the three languages are essential and the third is highly desirable) and the willingness to learn Luxembourgish.

For further information please contact:
Ass.-Prof. Dr. Sabine Ehrhart
Phone: 352 46 66 44 9273 (by email appointment)
Mail: sabine.ehrhart@uni.lu

Offer:
Personal work space at the University (full-time contract requires the assistant to work on the University premises). Attractive remuneration. Stimulating work atmosphere.

Applications:
Interested candidates are asked to send a hard copy of their full application:
  • Cover letter
  • Detailed curriculum vitae
  • Outline of potential Ph.D. project (3-4 pages maximum)
  • List of publications, research projects, activities potentially related to the position
  • Copies of diplomas (they will not be sent back)
  • The names and contact details of two academic referees (including MA dissertation/thesis supervisor where applicable).
Applications in French, German or English should be sent until the 30th of May 2011 to:
Marianne Graffé
Unité de recherche LCMI
Université du Luxembourg
Campus Walferdange
Faculté des Lettres, des Sciences humaines, des Arts et des Sciences de l’Éducation
Route de Diekirch
B. P. 2
L-7201 Walferdange

Τετάρτη 27 Απριλίου 2011

Διάλεξη του Αναπ. Καθηγητή του ΤΞΓΜΔ του Ιονίου Πανεπιστημίου κ. Μιχάλη Πολίτη

ΕΤΑΙΡΕΙΑ ΚΕΡΚΥΡΑΪΚΩΝ ΣΠΟΥΔΩΝ - ΜΟΥΣΕΙΟ ΣΟΛΩΜΟΥ
Κ. Δαφνή & Θ. Μακρή 1 (πρώην πάροδ. Αρσενίου, Μουράγια)
49100 ΚΕΡΚΥΡΑ – τηλ.: 26610-30674



Το Δ.Σ. της Εταιρείας Κερκυραϊκών Σπουδών σας προσκαλεί στη διάλεξη του Αναπληρωτή Καθηγητή του Τμήματος Ξένων Γλωσσών, Μετάφρασης και Διερμηνείας του Ιονίου Πανεπιστημίου κ. Μιχάλη Πολίτη, με θέμα:

Ο Νικόλαος Πολίτης (1872-1942) ως νομικός και ως διπλωμάτης

που θα πραγματοποιηθεί την Τετάρτη 4 Μαΐου 2011 και ώρα 20.00 στην αίθουσα εκδηλώσεων του Μουσείου Σολωμού.
Φωτογραφικό υλικό:
Η διδακτορική διατριβή του Νικολάου Πολίτη
Η ελληνική αντιπροσωπεία στη Συνθήκη των Βερσαλλιών (1919)
Ο Νικόλαος Πολίτης, Καθηγητής Διεθνούς Δικαίου στο Παρίσι
"Les nouvelles tendances du Droit International", προδρομικό έργο του Νικολάου Πολίτη

Τρίτη 26 Απριλίου 2011

Διεθνές συνέδριο: Traduction et texte sacré / Μετάφραση και ιερό κείμενο. Fès, 21-22 Δεκεμβρίου 2011


Argumentaire et Appel à contribution (date limite : 31 août 2011)

Traduction : Christianisme et judaïsme

La traduction du texte sacré soulève des questions multiples et redoutables relevant des rapports des communautés et des peuples à leurs langues et aux textes fondateurs de leurs identités, au sacré, au monde avec ses êtres et ses objets.

Le texte sacré constitue un monument «littéraire » qui cristallise l'identité héritée d'une communauté. La question de sa traduction diffère suivant les religions et les croyances. Si nous considérons les trois monothéismes abrahamiques, le Judaïsme, le Christianisme et l'Islam, nous constatons de prime abord une différence radicale entre ces trois rameaux de la tradition abrahamique dans la place accordée à la traduction de leur texte sacré.

Ainsi, la seconde Epitre aux Corinthiens souligne le fait que la révélation a un caractère ineffable et ne peut s'exprimer en langue humaine[1]. La traduction serait un blasphème. Steiner indique que « le Judaïsme recèle un tabou extrême, le Megillat Taanith[2] du premier siècle, rapporte que le monde s'obscurcit pendant trois jours quand la Loi fut traduite en grec (M. Ballard, 2007, p 38). Ainsi la traduction est considérée comme une transgression de l'interdit de communication incarné par la malédiction de Babel que représente la diversité des langues.

Par ailleurs le refus des autorités religieuses judaïques de participer à la Traduction Oecuménique de la Bible confirme la pérennité de cette position radicale du judaïsme. 

Si l'on considère le Christianisme, l'on constate que la traduction et l'interprétation étaient constitutives du Nouveau Testament (NT). En effet, si le Christ parlait araméen, le NT a été rédigé en grec dès le premier siècle, or la prédominance du latin en Gaule et en Afrique créa le besoin de traductions latines de la Bible, tâche à laquelle s'attellera Saint Jérôme (Eusebius Hieronymus né en 347). La Bible a été traduite après dans les langues « vernaculaires » européennes; traductions dont certaines ont fondé les langues et les identités nationales (par exemple, l'allemand avec Martin Luther). L'aspect religieux vient étayer cette place centrale qu'occupent la traduction et l'interprétation dans la tradition chrétienne.

Le problème de la traduction religieuse pose des interrogations à propos de la notion de « religion des Livres», notion qui n'est pas acceptée sans réserve par les différents monothéismes.

Traduction et théologie en Islam. 

Les trois monothéismes sont étroitement liés aux « livres saints ». Ils constituent l'évolution ultime des religions, en attestant du passage des cultures orales à la « culture écrite ». La liaison étroite instruite entre 'religion' et 'livre' indique une nouvelle forme de rationalité religieuse qui se veut en rupture avec les religions naturelles et les différents types de polythéisme et de paganisme. En dépit des différences circonstanciées entre révélation (Islam) et inspiration (Chrétienté), le primat du Livre a opéré une coupure 'épistémologique' avec les formes d'expression des religions naturelles. Mais ces religions n'ont pas disparu pour autant, elles gardent des traces à peine visibles dans les religions monothéistes. On suivra en ce sens une suggestion de Jan Assmann, en distinguant entre religion (antique) et contre-religion (Gegenreligion) monothéiste. L'effort de l'herméneutique s'attelle à retraduire le jargon des nouvelles religions dans le langage mythologique primitif des religions naturelles. L'exégèse religieuse (à l'instar du travail de Ricoeur et LaCocque 'Penser la Bible') aura pour mission de traduire le langage biblique dans le langage mythologique de l'ancienne Egypte, par exemple.

L'herméneutique religieuse s'est également développée pendant les temps modernes dans le sillage du problème de la traduction. Le problème du l'unité du Livre saint, qui devrait 'accommoder' (accomodatio) l'Ancien Testament au Nouveau Testament dans la perspective d'une seule et unique parole divine : la Bible), a amené les théologiens à proposer différents types de sens : sens typologique, tropologique, mystique, en sus du sens lexical. La traduction du livre saint devrait prendre en considération les différentes dogmatiques qui prescrivent des repères doctrinaux à l'exercice de la traduction. Les querelles d'écoles (autour de la démythologisation de Bultmann) montrent l'actualité du problème de la traduction intra- et interculturelle.
 
Le problème de la traduction en pays d'Islam se pose actuellement en des termes inédits.
 
Vu le dogme de la précellence de la langue arabe, la traduction du Coran en terre d'Islam est considérée en général comme «Bidaâ», terme qui englobe le sens de ce qui est à la fois « nouveau, blasphématoire et contre religieux» ; la traduction du Coran est dans cette perspective une tentative vouée inéluctablement à l'échec, et quand elle est parfois tolérée, c'est en tant que «traduction des significations du Coran et non du Coran inimitable». Le refus de «sacraliser» la traduction du texte sacré provient d'une conception théologique de la
langue.
 
On pouvait poser naguère le problème théologique de la traduction en ces termes exclusifs. La langue arabe était la langue prépondérante de la culture et de la communication. Or, Le problème inédit de la traduction qui s'impose dorénavant est le suivant :

L'arabe devient une langue minoritaire dans plusieurs pays musulmans (Perse, Pakistan, Afghanistan, Türkiye) et non musulmans (Europe, Amériques, Afrique), sans parler des pays musulmans arabisés à forte dominante ethnique non arabe comme ceux du Maghreb. D'où la nécessité de la traduction dans des langues et cultures étrangères à la langue arabe.

En résumé, il convient d'examiner les rapports du texte sacré à la traduction et à l'interprétation selon deux grandes optiques :

I-L'optique de la verticalité, c'est-à-dire celle du « religio », dans le sens de liaison, lorsque le texte- livre saint établit une alliance (religio) entre les Hommes et Dieu. Le Verbe divin incarné dans la langue humaine est l'attestation de cette alliance
transcendantale. 

II-L'optique de l'horizontalité, c'est-à-dire celle du « religere », dans le sens de la re-lecture et de l'inter-textualité intercommunautaire: Toute vocation religieuse nouvelle se fonde sur l'héritage culturel antérieur. Et puisque l'héritage mythologique et polythéiste constituait l'héritage culturel prédominant, il a orienté les visées exégétiques des recherches dans les sciences religieuses.

  • D'abord rapport intertextuel entre Ancien Testament (AT) et Nouveau Testament(NT), et entre AT&NT et Coran, où l'on pourrait parler de ré-énonciation culturelle et dogmatique.
  • Ensuite,rapport intertextuel entre AT et toute la mythologie Assyro-babylonienne avec ses récits fondateurs, notamment ceux portant sur La naissance du monde et la création de l'homme qu'on trouve dans le Poème d'Atrahasis, dans le Poème de la création, dans l'Epopée de Gilgamesh, en plus d'un autre poème babylonien intitulé « Je veux louer le seigneur de sagesse » qui présente des similitudes avec le Job biblique.
  • Enfin,rapport intertextuel entre les différentes traditions exégétiques religieuses, bibliques et coraniques, et leur rôle prépondérant dans l'institutionnalisation et la consécration d'interprétations canoniques (Midrash, Targum, Exégèse, Tafsîr), sans oublier les apports des trois mystiques (juive, chrétienne et musulmane). La finalité de ce colloque est de réfléchir sur le problème de la traduction religieuse, en tirant profit de la bibliographie disponible dans l'hermeneutica sacra, et dans les mouvements de la réformation, tout en soulignant les points de convergence exégétiques entre les différentes contributions herméneutiques, linguistiques, traductologiques et théologiques.

Les axes proposés :
1. Horizons théoriques de la traduction religieuse
- Traduction, exégèse et interprétation.
- Herméneutique et exégèse religieuse.
- Révélation et inspiration.
- Traduction, langage humain et discours divin.
- Traduction, langue de la révélation et langues profanes.

2. Traduction et dialogue religieux
- Langue, identité et altérité.
- Récits fondateurs et langues-cultures. - Mythes, croyances et religions.
- Littéralisme et fondamentalisme.
- Traduction, croyance et être-ensemble.
- monothéisme et cultures polythéistes.

3. Histoire de la traduction religieuse
- Traduction biblique.
- La traduction dans le mouvement de la réformation et l'Herméneutique sacrée.
- L'histoire de la traduction du Coran.

La date limite de soumission des propositions de communications est le 31 août 2011.
 
Les propositions de communication sont à adresser conjointement à Hamid Guessous (hamid_guessous@hotmail.com) et à Azelarabe Lahkim Bennani (lazelarabe@hotmail.com) avant le 31 août 2011.

Chaque proposition sera accompagnée d'un résumé de 15 à 20 lignes (de préférence sous format Word).

Le texte destiné à l'oral ne devra pas excéder 25 à 30 minutes (soit 7 à 8 pages à 2. 400 signes chacune) ; le texte définitif pour l'impression devra être inférieur à 35 000 signes (espaces et notes comprises).
Contact : hamid_guessous@hotmail.com et lazelarabe@hotmail.com

Pour le GRITI (Groupe de recherche Interdisciplinaire en Traduction et Interprétation)
-Hamid Guessous (Dpt. Français, Fac. Lettres, Sais Fès),
-Azelarabe Lahkim Bennani (Dpt. Philosophie, Fac. Lettres, Dhar Mehraz Fès)
-Driss Marjane (ULC. Fac. Sciences, Dhar Mehraz Fès)

Bibliographie
Bühler, A. : Unzeitgemässe Hermeneutik. Verstehen und Interpretation im Denken der Aufklärung: Vittorio Klostermann, Frankfurt/Main, 1994.
Assmann, J.: Moses der Ägypter: Hanser 1998.
Bultmann, R.: Glauben und Verstehen (Vier Bände):J. C. B. Mohr, Tübingen 1952. Hans Küng: Der Islam: Pieper, 2007.
Ricoeur, P., LaCocque : Penser la Bible, Seuil.2003
Alfred Hirsch (Hsg.): Übersetzung und Dekonstruktion: Suhrkamp 1997.
Tsugio Mimuro: Übersetzung: Verfremdung der Sprache. In: Greiner (K.) & Wallner (F.):
Konstruktion und Erziehung: Verlag Dr. Kovac, 2003.
Ines Oseki-Depre: Théories et pratiques de la traduction littéraire: Armand Colin, 1999.
Apel, Friedmar: Sprachbewegung. Eine historisch- poetologische Untersuchung zum Problem des Übersetzens, Heidelberg 1982
Apel, Friedmar: Literarische Übersetzung, Stuttgart 1983
Berman, Antoine: L'épreuve de l'étranger. Culture et traduction dans l'Allemagne romantique,
Paris 1984.
Paret, Rudi: Übersetzung des Korans.
Eco, Umberto : Dire presque la même chose, Grasset. Paris 2007 :
Blachère, Régis : Introduction au Coran, 2
ème
éd, Maisonneuve et Larose. Paris, 1991 :
Meschonnic, Henri Poétique du traduire, Paris 1999

[1] « Je connais un homme en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu'au troisième ciel (si ce fut dans son corps je ne sais, si ce fut hors de son corps je ne sais, Dieu le sait). Et je sais que cet homme (si ce fut dans son corps ou sans son corps je ne sais, Dieu le sait) fut enlevé dans le paradis, et qu'il entendit des paroles ineffables qu'il n'est pas permis à un homme d'exprimer. Je me glorifierai d'un tel homme, mais de moi-même je ne me glorifierai pas, sinon de mes infirmités. » NT.
[2] Megillat Taanith : « le volume d'affliction » est le plus vieux calendrier juif qui contient les jours des fêtes et des jeûnes qui étaient autrefois en usage chez les juifs mais qui ne le sont plus

Responsable : Groupe de Recherche Interdisciplinaire en Traduction et Interprétation

Adresse : B.P 590 BATHA Fès Médina, Fez, Maroc

Δευτέρα 18 Απριλίου 2011

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