Expériences de traduction ...
Blog de Michel Politis, Professeur au Département de Langues Étrangères, de Traduction et d'Interprétation de l'Université ionienne (Corfou - Grèce)

Σάββατο 22 Σεπτεμβρίου 2018

5es Assises européennes du plurilinguisme 23-24 mai 2019 – Bucarest (Appel à communications)

5es  Assises européennes du plurilinguisme

23-24 mai 2019 – Bucarest

Appel à communications

Le plurilinguisme dans le développement durable :

La dimension cachée



Résumé

L’UNESCO nous rappelle que la diversité linguistique et le multilinguisme sont essentiels pour le développement durable, mais l’attention se porte essentiellement sur les langues menacées et place la sauvegarde de la diversité linguistique sur le même plan que la biodiversité. La question des langues en danger est en effet essentielle, et quelques études suggèrent que la disparition des langues présente des risques importants pour la conservation de la biodiversité. Ce que nous voulons faire apparaître, c’est que les langues entrent en jeu dans tous les processus économiques, sociaux et culturels qui sont à la base du développement. La culture, l’éducation et la santé sont des facteurs de développement majeurs dont l’accumulation du capital est plus une conséquence qu’une cause et, où que l’on se place dans le monde, on peut en faire le constat, le rôle de la langue est omniprésent. Qu’il s’agisse de pauvreté, d’épanouissement personnel, d’ascension sociale, de cohésion sociale, de circulation des savoirs et des idées, de développement territorial, d’identité, de performance économique, de migrations, de la révolution numérique, de la guerre et de la paix, on retrouve à des degrés divers des questions de langues. Les langues sont donc la dimension cachée du développement durable qu’il nous appartient de faire émerger. Évidemment, les politiques linguistiques, quand elles existent, ne sont pas neutres. Il nous faut donc tenter de répondre à la question : en quoi les politiques linguistiques peuvent-elles contribuer au développement durable ?


Introduction


La notion de développement durable est aujourd’hui classique au sens où elle a été définie depuis longtemps et qu’en raison de sa richesse conceptuelle, et de son aspect prospectif, elle n’a rien perdu de son actualité.

La notion a été formellement définie dans le rapport de la Commission mondiale sur l'environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, dit rapport Brundtland, où cette expression est apparue pour la première fois en 1987.

« Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

L’idée n’est pas si nouvelle qu’on le croit d’abord. Une controverse sémantique portant sur la question de savoir s'il fallait parler dedéveloppement durable ou soutenable a existé depuis la deuxième traduction en français où l'éditeur canadien a traduit sustainablepar le mot français soutenable1.

Les tenants du terme « durable » plutôt que du mot « soutenable » insistent sur la notion de durabilité définie comme cohérence entre les besoins et les ressources globales de la Terre à long terme, plutôt que sur l'idée d'une recherche de la limite jusqu'à laquelle la Terre sera capable de nourrir l'humanité. Cependant, la traduction du terme par soutenable, plutôt que durable, peut s'expliquer aussi par de vieilles traces du mot en langue française. En effet, on trouve le mot soutenir employé dans une optique environnementale dès 1346, dans l'ordonnance de Brunoy, prise par Philippe VI de Valois, sur l'administration des forêts, recommandant de les « soutenir en bon état ». Ainsi en matière forestière la notion de forêt cultivée soumise à une exigence de soutenabilité, un renouvellement perpétuel de la ressource, capable d'approvisionner une flotte navale, existe en France depuis plus de six siècles.

Des économistes en avaient déjà posé les bases dans les années soixante. C’est le cas par exemple du philosophe, historien et économiste français François Perroux, qui dans un chapitre de son livre L’économie du XXe siècle, paru en 1961, chapitre intitulé « La notion de développement » explique ainsi : « L'économiste, à qui l'on demande : « Qu'est-ce que le développement ? » doit, à mon sens, répondre : le développement est la combinaison des changements mentaux et sociaux d'une population qui la rendent apte à faire croître, cumulativement et durablement, son produit réel global.»

C’est à se demander d’ailleurs si la durabilité ne fait pas partie de la notion même de développement et que le terme de développement devrait se suffire à lui-même. L’ajout de l’adjectif « durable » est plus un problème de communication qu’une question théorique. Il ne convient donc pas de s’y attarder.

Donc on se situe dans le temps long. Le recours à l’idée de « besoins », suggère que le développement durable doit répondre aux besoins fondamentaux matériels et culturels de l’ensemble de la population, ce qui est incompatible avec l’extension de la précarité et l’exagération à l’extrême des inégalités, et que le développement n’est pas strictement matériel et est avant tout global.

En 1992, le Sommet de la Terre à Rio, tenu sous l'égide des Nations unies, a officialisé la notion de développement durable et celle des trois piliers (économie/écologie/social) : un développement économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement soutenable.

L’Unesco a établi de son côté un lien indiscutable entre plurilinguisme et développement durable dans trois documents fondamentaux.

L’article 1 de la déclaration universelle sur la diversité culturelle de 2001, dit ceci :

« La culture prend des formes diverses à travers le temps et l'espace. Cette diversité s'incarne dans l'originalité et la pluralité des identités qui caractérisent les groupes et les sociétés composant l'humanité. Source d’échanges, d'innovation et de créativité, la diversité culturelle est, pour le genre humain, aussi nécessaire que l'est la biodiversité dans l'ordre du vivant. En ce sens, elle constitue le patrimoine commun de l'humanité et elle doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et des générations futures. »

Les thèmes retenus en 2018 pour la journée internationale de la langue maternelle qui a lieu le 21 février de chaque année de même la célébration de l’année 2019 comme année internationale des langues autochtones, ont eux-mêmes parfaitement intégré le développement durable. Peu évoquée dans les nombreuses manifestations relatives au développement durable, la dimension linguistique en est réellement une dimension cachée.

Aussi la finalité de ces Assises est, au-delà de ces professions de foi prestigieuses, de faire apparaître dans tous les aspects du développement durable le facteur linguistique qui est largement méconnu.


Argumentaire

Préalablement, il convient de rappeler que la notion même de plurilinguisme inclut celle de diversité linguistique et culturelle.

En quoi le langage et le plurilinguisme ont-ils un rapport avec le développement ?

Poser la question est presque une provocation, dans la mesure où l’on pourrait dire que si l’on ne comprend pas qu’il puisse y avoir un rapport entre langue et développement, c’est qu’on ne sait pas ce qu’est le langage.

Axe 1 - Le langage

Contrairement à ce qu’ont enseigné les linguistiques depuis des générations, avant d’être un moyen de communiquer, le langage est un instrument de la pensée. Sans entrer dans le débat stérile de savoir si la pensée existe indépendamment du langage, il est devenu évident que le langage et la pensée entretiennent des rapports tellement étroits que l’un n’existe pas sans l’autre. Selon la formule très précise de Vygotski, la pensée ne s’exprime pas dans le mot, elle s’y accomplit.

Ayant dit cela, il va en résulter toute une chaîne de conséquences assez considérables pour aboutir à la conclusion que le langage est une dimension fondamentale de la reformulation moderne du développement qu’est le développement durable.

C’est donc en voyageant autour de toute une série de problématiques,non exhaustive, que nous invitons les futurs intervenants à faire émerger une dimension généralement omise du développement durable qui est sa dimension linguistique.

Axe 2 - L’éducation


Il est assez logique de commencer par l’apprentissage de la langue et de la langue maternelle.

Les premières étapes de la socialisation de l’enfant s’effectuent par l’expression corporelle et par le truchement de la langue maternelle, mais comme la langue maternelle peut être assez éloignée de la langue que l’enfant apprendra par la suite, en particulier à l’école, l’articulation entre la langue maternelle, ou la langue parlée dans la famille, et la langue de l’école est un point sensible de l’évolution de l’enfant, et cela dans une très grande variété de contextes. Il est très important de faire apparaître cette variété, car la question ici soulevée n’est pas une question nouvelle, nous savons qu’elle traverse les siècles et les sociétés.

La dimension individuelle est forte, mais la dimension sociale l’est tout autant. En effet la langue va jouer un rôle important dans la cohésion sociale, mais aussi du point de vue de la capacité de la société à évoluer et dans la rapidité des changements qu’une société en mouvement est capable d’assumer. La langue est un facteur déterminant de la compréhension et de la circulation des idées, des images et des informations. Sans la langue, l’échange ne se fait pas ou bien il est beaucoup plus lent. Lutter par exemple contre une épidémie sans le langage est problématique. Sans le langage, il serait inconcevable de lutter et réagir contre des catastrophes.

Car quand on dit langage, il s’agit de la compréhension et tout ce qui est porté par le langage. On est réactif que si l’on comprend ce qui se passe.

Axe 3 - Langues et diversité linguistique dans la société de la connaissance

La culture sans la langue n’existe pas, elle est impossible.

Nous sommes obligés de rappeler cela, en raison des transformations récentes qui bousculent des notions qui étaient souterraines car elles représentaient un état du monde allant de soi et qu’il n’était donc pas nécessaire d’interroger.

Ces changements ont pu prendre plusieurs siècles avant de nous apparaître, société de communication oblige, comme des nouveautés. Il faut qu’il y ait contact entre de nombreuses langues pour que l’on se pose la question de la diversité linguistique et ce qu’est en réalité une langue. Mais la réflexion sur la langue et sur le langage est quasiment absente de ce que l’on appelle la culture générale.

L’écrit n’est pas nouveau, mais la civilisation a pu jusqu’à présent fonctionner avec des masses majoritairement illettrées. On pouvait vivre sans savoir lire ni écrire, du moment qu’on était capable de parler. L’oralité était omniprésente.

Aujourd’hui ça n’est pas possible.

La mécanisation et la tertiarisation font que tous les métiers, même les plus manuels, passent à un moment ou à un autre par l’écrit.

Il faut donc s’interroger sur la portée de ces mutations profondes des sociétés, à un moment où très paradoxalement, la qualité de la langue aurait plutôt tendance à s’étioler, peut-être du fait de la croyance injustifiée selon laquelle l’image remplacerait le texte.

Axe 4 - Langues et mondialisation : contacts entre les langues et découverte de la diversité

Mais d’autres phénomènes de grande ampleur accompagnent la mondialisation.

Certes la mondialisation remonte à loin, mais, jamais autant que dans les dernières décennies, les populations avec leurs langues particulières n’ont été en contact les unes avec les autres, que ce soit à travers le commerce, qui concerne tous les stades du cycle économique depuis les matières premières jusqu’au consommateur final ; que ce soit dans le travail, une proportion toujours plus grande de travailleurs se trouvant directement ou indirectement en contact avec des correspondants d’autres nationalités lointains ou proches, au sein même des entreprises, multinationales ou non, sur le même lieu de travail ou sur des lieux éloignés. Le management des entreprises revêt donc aujourd’hui une dimension linguistique qui ne cesse de s’accentuer, et reste très sous-estimée dans les écoles de management. Le développement du tourisme est aussi une révolution liée à la révolution des transports et à celle des modes de vie, dont la dimension linguistique et culturelle est par trop évidente. Le développement du numérique, révolution qui se compare à l’avènement de l’imprimerie, facilite et accélère la circulation des idées, tout en renforçant le poids de l’écrit, de la langue et de la traduction, avec des effets parfois très sévères sur les populations les plus fragiles.

Mais l’approche des relations entre populations par le commerce, le tourisme et le numérique donne une vision irénique des choses, très incomplète.

Les mouvements de population ne sont pas tous motivés par le tourisme et les migrations économiques et politiques présentent de nouveaux défis à ceux qui les vivent comme aux sociétés qui les accueillent. Le contact entre langues fortes et langues faibles peut entraîner la mort de ces dernières, détruisant ainsi une forme de biodiversité.

Axe 5 - Plurilinguisme et État-nation

On a vu se développer au cours du XIXe siècle le mouvement dit des nationalités. En bref, ce mouvement avait pour moteur l’émancipation des peuples qui appartenaient aux grands empires multinationaux qu’étaient notamment l’empire austro-hongrois et l’empire ottoman. Il en est résulté une exacerbation du principe de l’État-nation qui voudrait voir coïncider le peuple, l’État et la langue, c’est-à-dire réunir au sein d’un seul et même État un peuple identifié par la langue.

L’affaire est complexe car l’histoire des langues et l’histoire politique ne se recouvrent pas exactement même si elles sont très imbriquées. Les langues ne connaissent pas toujours les frontières et les Etats sont plus souvent multilingues que monolingues. Toutefois, l’idée que la démocratie n’existe que par la volonté du peuple et par l’expression des citoyens et que la langue est un moyen incontournable d’expression de la citoyenneté conduit à voir dans la langue le fondement de toute expression démocratique en même temps qu’une condition de la cohésion sociale.

Il est aisé de comprendre que l’application de ces principes, dont la légitimité n’est pas en cause, se heurte aux complexités des expériences historiques et donc que la langue, sans être ni la seule ni la principale cause des conflits en général, en est presque toujours un enjeu. Donc le plurilinguisme a un rapport fort avec la guerre et la paix et avec les tensions identitaires. Et, il est bien clair que la guerre et la paix ont aussi un rapport fort avec le développement durable, comme avec le développement tout court.

Axe 6 - Le plurilinguisme, une question philosophique

Mais le contact entre les langues en vient à reposer des questions philosophiques fondamentales dont l’aspect linguistique était maintenu comme en lisière, un aspect dormant en quelque sorte. Les langues sont toutes le produit d’expériences historiques diverses. Et elles peuvent toutes prétendre à une certaine lecture du monde. Mais aucune ne peut prétendre être à elle seule la réalité. Cela pose la question des soubassements philosophiques des monolinguismes et des prétentions hégémoniques qui les accompagnent, le plus souvent à l’insu même de ceux qui en sont les acteurs. Se poser la question des ressorts philosophiques de la diversité des langues et du plurilinguisme est donc d’une grande utilité. On doit aussi se poser la question du poids de la marchandisation du savoir dans la recherche et l’enseignement supérieur et de ses implications en termes de développement durable et de diversité linguistique et culturelle.

Évidemment, les politiques linguistiques, quand elles existent, ne sont pas neutres. Il nous faut donc tenter de répondre à la question : en quoi les politiques linguistiques peuvent-elles contribuer au développement durable ?

Les champs ouverts par les rapports entre plurilinguisme et développement sont immenses et divers. Nous attendons donc une grande diversité d’inspiration, en soulignant que l’on attend des intervenants des réflexions théoriques toujours orientées vers des questions concrètes auxquelles il convient d’apporter des éléments de réponse.

Ci-joint une liste thématique qui ne prétend pas à l’exhaustivité mais qui s’affiche comme autant de pistes par lesquelles chacun pourra peut-être trouver son chemin.


Liste thématique

  • Penser entre les langues et fonction cognitive de la langue 
  • Penser par la langue et penser entre les langues 
  • Communication ou échange d'information 
  • Les fonctions de la langue 
  • Conception pleine de la langue 
  • La langue telle qu’elle est perçue par les autres domaines scientifiques ? 
  • Question des interactions entre langues (emprunt). Égalité ou inégalité (ex. Standardisation du maori) 
  • Question de l'illettrisme. La langue comme pouvoir d'émancipation 
  • La traduction automatique. Rôle de l'anglais comme langue pivot 
  • L'usage de l'anglais dans le travail (institutions européennes) est-il neutre sur la pensée ? 
  • Pensée unique et développement durable 
  • La domination d'une langue favorise-t-elle une pensée unique ? 
  • Éducation en contexte pluri-multilingue (ex. Afrique) 
  • Culture : diversité des expressions culturelles. Où en est-on de l'application de la convention internationale ? 
  • Les langues menacées de disparition 
  • Langues en contact et mort des langues 
  • Langues en contact à l’ère numérique 
  • Approche patrimoniale/Développement social 
  • Plurilinguisme et pauvreté 
  • Culture générale et développement durable 
  • Langues et démocratie 
  • Langues, plurilinguisme et identité 
  • Plurilinguisme et opérationnalité des programmes d'aide au développement 
  • Plurilinguisme et adaptation au milieu 
  • Dépendance communicationnelle 
  • Durabilité communicationnelle 
  • L'arbre à palabres (accoucher comme un éléphant) = exploiter les contenus métaphoriques des langues (proverbe, stéréotypes,..) 
  • Plurilinguisme et équité 
  • Plurilinguisme et santé 
  • Plurilinguisme et développement culturel 
  • Plurilinguisme et migrations 
  • Plurilinguisme et insertion 
  • Pouvoir de la parole et fonctions du langage 
  • Plurilinguisme, singulier, différence et universel 
  • Plurilinguisme et créativité 
  • Le plurilinguisme, la guerre et la paix 
  • Droits linguistiques et développement durable 
  • Marchandisation du savoir et développement durable 
  • Politiques linguistiques et développement durable 


Informations pratiques


Dates : mai 2019 (16-17, 23-24)


Lieux :

Académie d’Études Économiques de Bucarest (AEEB)

Adresse : Piata Romana nr. 6, sector 1


Répondre à cet appel sur le site dédié :

https://Assises.observatoireplurilinguisme.eu/fr/


Les communications orales seront limitées à 15 mn. Des présentations sous forme de diaporama seront possibles.

Les résumés des propositions de communication (note d’une demi-page maximum ou 2000 caractères espaces compris) devront être déposées sur la plate-forme avant le 31 octobre 2018.

Ces résumés seront utilisés pour la sélection des candidatures et pour la publication des pré-actes dans le dossier du participant.

Les textes en vue de publication seront produits dans le délai d’un mois après la manifestation et déposés sur le site dédié en utilisant le modèle d’article téléchargeable sur ce dernier.


Restauration : assurée

Hébergement : non assuré


Droits d’inscription

- Inscription en ligne obligatoire.
- 130 € jusqu’au 31 mars 2019, 150 € au-delà.
- Gratuité pour les doctorants des établissements partenaires en fonction des places disponibles.


Actes

Le dossier du participant comportera des pré-actes comprenant les résumés des communications.

Les actes pourront être achetés à un prix avantageux sur le site dédié en même temps que le versement des droits d’inscription.


Dates clés

Lancement de l’appel à proposition de communications : 15 juin 2018

Date limite pour les propositions de communication : 31 octobre 2018

Notifications : 15 janvier 2019

Publication du préprogramme et ouverture des inscriptions : 30 janvier 2019

Date limite de remise des textes intégraux des communications : 30 juin 2019, maximum 10 pages format A5 ou 20 000 caractères espaces comprises. (cf. modèle en ligne)


Régime linguistique


Langue des Assises : français, allemand, roumain, anglais, italien, espagnol.


Les séances en plénière seront interprétées en français, allemand et roumain.

Il est fortement recommandé, en cas de présentation par vidéoprojection (Powerpoint), que les diapositives soient en une autre langue que la langue employée à l’oral.

Normes de publication : voir rubrique particulière

Partenaires co-organisateurs

  • O.E.P.
  • Académie d’Études Économiques de Bucarest (AEEB)

Comité d’organisation


Anne Bui, Observatoire européen du plurilinguisme
Christos Clairis, Université Paris Descartes
Christian Tremblay, Observatoire européen du plurilinguisme
Corina Lascu, Académie d’Études Économique de Bucarest
Antoaneta Lorentz, Académie d’Études Économiques de Bucarest

Comité scientifique


Koffi Ganyo Agbefle, université du Ghana, ACAREF (Académie Africaine de Recherches et d’Etudes Francophones)

Giovanni Agresti, Université de Naples, Association POCLANDE

Olga Anokhina, CNRS

Jean-Claude Beacco, Université Sorbonne Nouvelle

Christos Clairis, Université Paris Descartes

Jörg Eschenauer, Ecole des Ponts-ParisTech, UPLEGESS

Pierre Frath, Université de Reims

José Carlos Herreras, Université Paris Diderot

Corina Lascu, Académie d’Études Économiques de Bucarest

Isabelle Mordellet-Roggenbuck, Université de Freiburg

François Rastier, CNRS

Heinz Wismann, EHESS

Jean-Philippe Zouogbo, Université Paris Diderot, Réseau International Populations, Cultures, Langues et Développement (POCLANDE)


1 https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_durable#Histoire_du_mot














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