Impliciter, expliciter – Le
traducteur comme équilibriste interculturel
La dimension culturelle a toujours
été essentielle dans la démarche du traducteur. Depuis deux décennies, elle
prend une place centrale dans les études en traduction. C'est qu'en effet la
conscience des modifications qu'appelle le passage d'une langue à l'autre (donc
d'une culture à l'autre) parvient, dans tous les domaines, à un degré de
formulation théorique qui permet une réflexion structurée. Notre colloque, co-organisé
par l'Université de Liège, la Haute École de la Ville de Liège et la chambre
belge des Traducteurs, Interprètes et Philologues, propose d'explorer les
résistances culturelles à la traduction dans tous les domaines (du littéraire
au pharmaceutique). Il s'agit de mettre en évidence les différences dans les
habitudes de présentation des textes et les différentes stratégies mises en
œuvre face à des spécificités réputées intraduisibles : recours à la note du
traducteur, addition d'un glossaire, évitement, développement… Une attention
particulière sera accordée à ces deux aspects de la réécriture en traduction
que sont l'implicitation et l'explicitation. Les deux langues de travail seront
le français et l'anglais.
Les propositions de communication (300 mots) sont à envoyer à Céline Letawe
(cletwawe@ulg.ac.be)
ou Christine Pagnoulle (cpagnoulle@ulg.ac.be) pour le 15 septembre
2012.
Cet appel à communications peut également être téléchargé au format pdf.
The cultural dimension has always been at the heart of the translating
process. For the last two decades or so it has also emerged as central in
translation studies. Indeed, in all fields in which translation is practised,
awareness of changes called for by the shift from one language (and culture) to
another has reached a level of theoretical modelling that makes structured
comments possible. Coorganized by the University of Liege, the ‘Haute École de
la Ville de Liège’ and the Belgian Chamber of Translators and Interpreters, our
conference aims at exploring cultural resistance to translation, whatever the
area (from poems to pharmaceutical documentation). This should highlight
differences in the ways we approach texts and the various strategies that are called
upon in front of allegedly untranslatable realia such as translators’ notes,
glossary, circumventing paraphrases, unfolding additions. Special attention
will be paid to the implicitation and explicitation processes. The two working
languages of the conference are French and English.
Proposals of approximately 300 words are to be sent to Céline Letawe (cletwawe@ulg.ac.be)
or Christine Pagnoulle (cpagnoulle@ulg.ac.be) by 15 September 2012.
This call for papers can also be downloaded in pdf format.
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